
- Accueil
- Ma ville
- Découvrir Épône
- Histoire de la Ville
- Illustres personnalités
Épône est riche en histoire.
Vingt lieux ou monuments historiques retracent l’Histoire de France, notamment lors de la Révolution Française et lors de la conception de la Ve République.
De nombreuses personnalités y ont séjourné en imprégnant la ville de leur passage (Hérault de Séchelles, Danton, Robespierre, Saint-Juste, Michel Debré, etc).
Au premier d’or à une tour d’argent surmontée d’une fleur de lys du même, au second d’azur à une médaille de la Sainte Vierge portant l’Enfant Jésus aussi d’argent.
Elles rappellent que la ville était sous l’Ancien régime sous la double tutelle du chapitre des chanoines de Notre-Dame de Paris et du châtelain local.
Nommé à 18 ans avocat du Roi au Parlement de Paris par Louis XVI, il y défend avec fougue les opprimés, puis est présenté à la reine Marie-Antoinette. Oublié de l’Histoire, il joue pourtant un rôle majeur dans la Révolution, avec la difficulté d’être à la fois de l’Ancien Régime, et du monde nouveau.
En 1791 : député de Paris à l’Assemblée législative, partisan d’une monarchie constitutionnelle.
En 1792 : brièvement président de l’Assemblée.
En 1793, commissaire en province, il ne participe pas au vote de la mort du roi, travaille à la rédaction de la Constitution, et est président de la Convention (mandat de deux semaines).
Il est l’auteur de plusieurs œuvres littéraires, dont le « Codicille d’un jeune habitant d’Épône » et « Visite à Buffon (Montbard) ».
Chargé de la diplomatie, il mène un double jeu dangereux et ambigu, en contact avec les exilés et les Autrichiens, tentant de négocier la libération de Marie Antoinette, tout en ayant un faux discours radical. Il rejoint le Club des Indulgents mené par Danton pour mettre fin à la Terreur. Jalousé par Saint-Just et Robespierre, il est arrêté et guillotiné avec Danton et les Indulgents le 5 avril 1794. Son château d’Épône est alors mis sous séquestre.
Le 31 mai 1958, le Général de Gaulle forme son gouvernement et charge Michel Debré, Garde des Sceaux, et quatre ministres d’Etat d’élaborer une nouvelle constitution. Elle sera élaborée en juin et juillet 1958 à Épône dans le cadre du Château.
Elle fait référence à deux textes fondamentaux :
Nom de plume de Madeleine Eugénie Cavalier née en 1878 : elle s’est consacrée à dénoncer les abus dont sont victimes les enfants de l’Assistance et à les instruire en créant des écoles à l’enseignement avant-gardiste. C’est rue de la Geôle à Epône qu’elle pose ses cartables en 1908. Pour rendre hommage à ses idées et à son courage, l’école primaire du centre bourg porte son nom.